Comment les Français préparent-ils leur avenir ?

vendredi 10 juin 2016

Une étude TNS réalisée pour la banque HSBC dans 12 pays offre un aperçu très intéressant de la façon dont les Français envisagent et anticipent leur propre avenir. Assurance, épargne et prévoyance semblent encore assez mal maîtrisés.

 

Les Français raisonnablement optimistes pour l’avenir

Contrairement à une idée souvent entendue, les Français affichent une attitude plutôt optimiste par rapport à d’autres nationalités : 78 % des 1 000 personnes interrogées dans l’Hexagone indiquent avoir une « vision positive de la vie », contre par exemple 73 % au Royaume-Uni, 76 % aux États-Unis ou 71 % en Chine.

68 % estiment bénéficier aujourd’hui d’une bonne qualité de vie, et 20 % la jugent même très bonne ou excellente.

La peur d’un avenir moins rose ne semble concerner qu’une minorité : 57 % des personnes interrogées estiment en effet que leur qualité de vie future restera bonne, et 20 % l’espèrent même très bonne ou excellente.

Les personnes qui disent anticiper activement leur vie future sont, sans surprise, d’un optimisme supérieur à la moyenne : au sein de cette catégorie, 29 % s’attendent à une qualité de vie très bonne ou excellente.

 

Santé et niveau de vie au cœur des inquiétudes

L’optimisme global des Français n’exclut pas certains sujets d’inquiétude prédominants. Interrogés sur les cinq sujets qui les préoccupent le plus parmi une liste de quinze propositions, les sondés citent de façon récurrente à 66 % leur propre santé, à 51 % leur qualité de vie et à 49 % leur sécurité financière à long terme.

La peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants (43 %) et le thème de la perte d’autonomie (35 %) suivent de près.

Sur le sujet plus particulier de la santé, les personnes interrogées indiquent craindre en priorité le vieillissement (63 %), un accès insuffisant aux soins (59 %), la dégradation de la santé de leur famille (56 %) et le coût excessif des traitements médicaux ou médicamenteux (47 %).

 

Épargne et prévoyance : un manque de préparation ?

L’étude HSBC, au vu des réponses fournies, a pu classer chacune des personnes interrogées parmi cinq grands profils psychologiques.

Il ressort que les personnalités « prévoyantes » et « confiantes » sont une minorité, et représentent au total 25 % de l’échantillon à peine.

Les « fatalistes », les « insouciants » et les « inquiets » comptent en revanche pour les trois quarts du groupe, et sont les moins enclins à épargner ou s’assurer. D’où, en moyenne, une assez grande impréparation pour l’avenir puisque 66 % avouent qu’ils auraient du mal à assumer financièrement un événement imprévu.

L’assurance prévoyance reste un produit peu répandu et mal connu. A peine 12 % des personnes interrogées indiquent disposer d’une police d’assurance. Et même au sein de cette minorité, plus de la moitié (57 %) avouent qu’ils n’ont aucune idée du montant qui serait versé à leur famille en cas d’accident de la vie !



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