Viager : Les règles pour se constituer un complément à la retraite

mercredi 18 mars 2015

Le viager est un placement proposant des bénéfices non seulement pour l’acheteur, mais également pour le vendeur. La vente en viager peut être un excellent placement en vue d’un complément de retraite.


A la retraite, un complément financier non négligeable

Le revenu perçu par le vendeur au moment de la vente en viager se divise en deux parties distinctes :

  • un bouquet initial, c’est-à-dire un capital de départ,
  • une rente viagère, décidée entre les deux parties. La rente viagère est payée mensuellement par l’acquéreur au vendeur et peut être comparée à une retraite complémentaire.

Qui sont les vendeurs en viager ?

La vente en viager s’adresse principalement aux couples sans enfants, ne disposant pas de revenus suffisants au moment de leur retraite.

Le vendeur peut décider de vendre son bien, occupé ou non. En cas d’occupation, c’est normalement l’acheteur qui percevra les loyers de location, sauf clause contraire au contrat, auquel cas le montant de la rente viagère en tiendra rigueur : Si l’acheteur perçoit des loyers, la rente viagère qu’il devra payer sera naturellement plus élevée, que s’il ne percevait pas ces loyers.

D’un point de vue fiscal, il faut savoir que le vendeur peut bénéficier d’un abattement allant de 30 à 70%, selon l’âge du vendeur.


Le risque majeur pour le vendeur : le non paiement de sa rente

La vente en viager n’est pas dénouée de risques pour le vendeur. En effet, tout comme un investissement locatif d’habitation, il y a toujours un risque que l’acquéreur ne paye plus la rente viagère à un certain moment.

Deux solutions existent pour limiter ce risque :

  • Soit inclure dans le contrat de vente une clause qui prévoit en cas de non paiement de la rente viagère que le vendeur redeviendra le propriétaire du bien.
  • Soit exiger que l’acheteur contracte une assurance qui couvrira le versement de la rente en cas de non paiement.

Enfin, sachez que si l’acheteur meurt, la rente est due par les héritiers, mais rien n’assure qu’ils aient eux les moyens de payer.

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