Les services de l’Arrco et de l’Agirc ont fourni un ensemble d’études techniques afin de tester différents scénarios pouvant remettre à flot les caisses des régimes de retraite complémentaire.
Parmi les pistes étudiées, bien entendu, il y a celle de l’âge, demandée par le Medef. Il s’agirait de reporter l’âge minimum de versement des pensions de retraite complémentaire de 62 à 65 ans. Aujourd’hui, le déclenchement des retraites complémentaires s’aligne sur celui de la retraite de base soit l’âge légal de départ à 62 ans. Mettre en place un abattement ou une décote progressive, entre 62 ans et l’âge de départ la retraite à taux plein soit à 65 ans, permettrait de réduire très vite le déficit des retraites complémentaires.
A la demande de la CGT, une piste inattendue est mise à étude. Ce scénario chiffre l’impact d’une mise à niveau du salaire des femmes sur celui des hommes. En augmentant ainsi le niveau des cotisations, l’épuisement des réserves financières seraient repoussé au-delà de 2040 pour la retraite complémentaire des non-cadres et à 2020 pour les salariés cadres.
Moins de 7 mois, c’est le délai restant aux patronat et syndicats pour discuter ensemble et signer, le 28 juin 2015, l’accord permettant d’équilibrer les finances des régimes de retraite complémentaire, Agirc et Arrco.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr