La pension de retraite d’un salarié est déterminée en appliquant un taux de liquidation, exprimé en pourcentage, à votre salaire annuel moyen qui se définit lui-même comme la moyenne de vos vingt-cinq meilleures années.
Pour bénéficier du taux de liquidation maximum de 50 %, appelé le « taux plein », il est nécessaire d’avoir cotisé un nombre suffisant de trimestres, sachant que la durée d’assurance requise sera différente selon votre année de naissance : elle n’est par exemple que de 165 trimestres pour les natifs de 1953 et 1954 mais grimpe à 172 trimestres pour les générations nées à partir de 1973.
A défaut de partir avec la durée d’assurance requise, une décote de 1,25 % s’applique pour chaque trimestre manquant, dans la limite de vingt trimestres : s’il vous manque par exemple une année entière de cotisation, votre taux ne sera donc que de 45 %.
Une surcote de 1,25 % s’applique à l’inverse pour toute année supplémentaire de cotisation au-delà de la durée d’assurance requise, sans plafonnement cette fois.
L’autre manière d’obtenir un taux plein, même sans avoir cotisé suffisamment, est de continuer à travailler jusqu’à atteindre l’âge du « taux plein automatique », à compter duquel il vous sera automatiquement accordé. Cet âge est compris entre 65 et 67 ans selon votre année de naissance.
Attention, le taux plein ne vous garantit pas une pension complète pour autant puisque la formule de calcul tient toujours compte du nombre de trimestres cotisés par rapport à la durée de référence pour votre classe d’âge.
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La validation d’un trimestre n’est pas liée au nombre de jours ou d’heures effectivement travaillés mais au montant de votre rémunération.
Pour valider un trimestre en 2016, il est nécessaire d’avoir cotisé sur la base d’un salaire minimum de 1 450,50 € brut sur l’année, ou quatre fois ce montant soit 5 802 € brut pour quatre trimestres.
Il est donc parfaitement possible de valider une année entière sans avoir exercé une activité professionnelle en continu ou, à l’inverse, de ne valider que deux ou trois trimestres si vous avez occupé toute l’année un emploi très faiblement payé.
Certaines périodes d’ « inactivité » permettent de valider des trimestres, même sans cotiser. C’est le cas des arrêts maladie, des invalidités et des accidents de travail d’au moins 60 jours consécutifs, mais aussi du service civique volontaire ou d’une période de chômage indemnisée pendant au moins 50 jours.
Chaque enfant né au sein du couple entraîne par ailleurs la validation automatique de 8 trimestres, qui peuvent être attribués en totalité à la mère ou partagés pour moitié avec le père. Les parents ayant élevé au moins trois enfants, enfin, bénéficient l’un et l’autre d’une bonification de 10 % du montant de leur pension.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr