Le « minimum contributif » a pour fonction de compléter une pension de retraite trop faible pour vous permettre de vivre décemment. Il s’adresse exclusivement aux pensionnés à taux plein, c’est-à-dire à ceux qui ont validé l’ensemble de leurs trimestres de cotisation (de 160 à 172 trimestres selon votre année de naissance) ou qui ont travaillé jusqu’à l’âge où ils peuvent bénéficier automatiquement du taux plein soit 67 ans pour les actifs nés à partir de 1955.
Il est par ailleurs nécessaire d’avoir procédé à la liquidation de l’ensemble de vos pensions, base et complémentaires. Vous êtes éligible au minimum contributif si le montant global de votre pension de retraite est inférieur à 1 135,73 € brut par mois en 2016.
A noter que vos autres revenus éventuels (loyers, revenus du capital…) ne sont pas pris en compte. Le montant versé est égal à 629,62 € par mois, mais peut être majoré jusqu’à 688 € si vous avez effectivement cotisé au moins 120 trimestres au cours de votre carrière, par opposition aux trimestres simplement « validés » dans le cadre d’une maternité, d’une maladie, d’une période de chômage…
Vous ne disposez de droits suffisants dans aucun régime de retraite, et n’avez que peu ou aucune ressource pour survivre au quotidien ? Les personnes âgées de 65 ans au moins et résidant en France peuvent demander à bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), qui a succédé au minimum vieillesse en 2006.
L’ASPA, comme toute allocation, est soumise à un plafond de ressources et ne peut être versée que si le revenu mensuel de votre foyer est inférieur à 801 € par mois pour une personne seule et 1 243 € pour un couple.
Le montant de l’ASPA est le même que celui exigé pour le plafond de ressources, c’est-à-dire le montant maximum sera de 801 € par mois pour une personne seule et de 1 243 € pour un couple.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr