Les 3 questions à se poser avant d’ouvrir un PERP

vendredi 20 novembre 2015

Le plan d’épargne retraite populaire, qui permet de se constituer à son rythme une épargne bloquée jusqu’à la retraite, suscite l’adhésion d’un nombre croissant de Français. Quelles sont les principales questions à se poser avant de souscrire ?

Pourquoi ouvrir un PERP ?

Depuis 2004, le Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) a déjà séduit 2,28 millions de Français avec 104 000 plans ouverts en 2014.

Le succès du PERP ne doit rien au hasard, et s’explique en partie par le rabotage progressif des autres niches fiscales.

Ce produit d’épargne, dont le fonctionnement s’apparente par bien des aspects à celui d’une assurance-vie, permet de se constituer progressivement un capital pendant la vie active pour bénéficier ensuite, à l’âge de la retraite, du versement d’une rente viagère (accompagnée ou non d’un versement en capital pouvant atteindre 20% de l’épargne). Il est impossible de débloquer les fonds de façon anticipée, sauf circonstances exceptionnelles comme le décès du conjoint, une mise en invalidité, l’expiration des indemnités chômage ou encore une situation de surendettement.

Le PERP, en contrepartie, ouvre des avantages fiscaux intéressants puisque les versements sont déductibles de l’impôt sur le revenu à hauteur de 3 703 € au minimum, ou de 10% des revenus professionnels perçus l’année précédente dans la limite de 29 626 €.

 

Qui peut ouvrir un PERP ?

Le Plan d’Epargne Retraite Populaire est accessible à tous. Salariés du privés, fonctionnaires du secteur public et travailleurs non salariés (professions libérales, artisans, commerçants…) ont tous la possibilité d’ouvrir librement un plan en vue de s’assurer un complément de revenus à l’âge de la retraite.

 

Comment alimenter un PERP ?

Les modalités d’alimentation d’un PERP dépendent de chaque banquier ou assureur.

En règle générale, toutefois, le plan peut être approvisionné de façon très simple et à tout moment au moyen d’un virement bancaire ou d’un chèque. Il est possible de demander au banquier ou à l’assureur de programmer un versement automatique mensuel sur le PERP, mais cela n’a rien d’une obligation.

Aucun versement minimum n’est en effet imposé, et l’épargnant est donc libre de s’abstenir de toute contribution aussi longtemps qu’il estime ne plus en avoir les moyens. L’arrêt définitif des versements, cependant, ne donne pas pour autant le droit de procéder à la liquidation anticipée du plan.

 

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