Depuis le 1er janvier 2019, un malus a été instauré pour inciter les actifs à retarder leur départ à la retraite.
Ce “coefficient de solidarité” s’applique au montant de la retraite complémentaire des salariés l’année ou ceux-ci commencent à bénéficier du taux plein à la retraite de base. Cependant, il existe 4 manières d’éviter de subir cette minoration temporaire.
Simul-retraite.fr vous explique ce qu’est ce “coefficient de solidarité”; et les manières de s’épargner une diminution sur le montant de votre pension.
C’est une mesure qui vise à retarder l’âge de départ à la retraite des actifs : un malus temporaire de 10 % est appliqué aux pensions Agirc-Arrco liquidées depuis le 1er janvier 2019, à partir de l’année où vous remplissez les conditions pour bénéficier d’une retraite calculée à taux plein.
Le malus ne concerne pas les assurés nés avant le 1er janvier 1957. En pratique, vous remplissez les conditions d’une retraite éligible au taux plein à 63 ans ?
Vous subissez donc une minoration de 10 % de votre complémentaire si vous partez à la retraite l’année où vous remplissez les conditions pour une retraite de base calculée à taux plein.
Prenant l’exemple précisé ci-dessus, si vous partez à 63 ans, vous subissez la minoration de 10 % pendant 3 ans. Si vous partez à 64 ans, le malus ne vous sera pas appliqué.
A savoir
Si vous reculez votre année de départ à taux plein d’une année, le malus sera annulé. Si vous partez deux ans après l’obtention de votre taux plein, vous bénéficierez d’une majoration de 10 % de votre pension complémentaire; 20 % pour un départ 3 ans après …
Si vous bénéficiez d’une exonération de CSG à la retraite, ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), vous ne serez pas concerné par le malus temporaire de 10 %.
Pour la première tranche d’imposition de CSG (au taux réduit de 3,8 %), le taux de minoration est de 5 % (au lieu de 10 %) pendant 3 ans.
La situation de handicap ou d’invalidité est une condition permettant d’annuler la condition de malus temporaire.
Ainsi, plusieurs types de situations peuvent vous permettre de percevoir votre retraite complémentaire sans décote et ce, dès l’année d’obtention du taux plein à la retraite de base. Pour bénéficier de l’annulation du malus, vous devez être reconnu travailleur handicapé (avec une incapacité d’au moins 50 %), ou d’une incapacité permanente partielle (d’au moins 20 %). Vous pouvez aussi justifier de percevoir une pension d’invalidité avant votre départ pour que le malus ne soit pas appliqué à votre pension complémentaire.
Vous soutenez un proche en situation de dépendance ? Trois situations vous permettent aussi de ne pas être impacté par le malus.
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Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr