Si vous travaillez dans un pays qui est membre de l’Union européenne, ou de la Norvège, de la Suisse, du Liechtenstein ou de l’Islande, vous toucherez une pension qui sera versée par le pays dans lequel vous aurez travaillé.
En ce qui concerne l’âge de départ, c’est également le pays dans lequel vous avez travaillé qui en fixe les limites. Si vous avez travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions seront additionnées afin d’obtenir la pension totale de votre retraite.
Enfin, dans le cas où le montant total n’atteint pas le minimum vieillesse, la Sécurité Sociale française permet d’obtenir une allocation complémentaire pour que le revenu atteigne ce minimum.
Certains pays étrangers ont signé une convention sociale avec la France. Cette convention permet ainsi d’appliquer les mêmes règles que celle des pays membre de l’Union Européenne. Ces accords bilatéraux qui régissent l’assurance vieillesse des expatriés sont très explicites et s’appliquent à 36 pays comptant parmi eux, entre autres, les Etats Unis, l’Algérie, Israël, la Côte d’Ivoire, le Japon.
Les pays n’ayant pas signé ces accords ne prévoit ainsi aucune coordination. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez soit vous soumettre au régime local, soit cotiser volontairement en France afin d’obtenir une pension de retraite plus élevée.
Si vous décidez de cotiser volontaire en France afin de vous constituer des droits pour votre retraite de base ou retraite complémentaire, vous devez faire attention. En effet, le fait de cotiser en France ne vous exonère pas des cotisations de retraite obligatoire du pays d’accueil. Vous cotiserez donc deux fois.
Pour cotiser volontairement en France en tant qu’expatrié, vous devez adhérer à la Caisse des Français à l’Etranger (CFE). Attention aussi : si vous cotisez volontairement au régime français et également au régime du pays d’accueil, les trimestres ne sont pris en compte qu’une fois pour le calcul de votre pension retraite.
En tant qu’expatrié, vous avez la possibilité de racheter des trimestres correspondants aux années travaillées à l’étranger, et ce même si vous n’avez pas cotisé à une caisse de retraite française.
Depuis 2011, le prix du trimestre racheté en tant qu’expatrié est le même que le rachat de trimestres pour les années d’études supérieures ou les périodes d’inactivités.
Certaines règles, néanmoins, encadrent cette option : vous devrez racheter tous les trimestres pour lesquels aucune cotisation n’a été versée, sauf si le total dépasse 80 trimestres validés. Dans ce cas, ce sont les trimestres les plus anciens qui doivent être prioritaires.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr