La retraite progressive vous permet de percevoir une partie de votre retraite, en travaillant à temps partiel à côté. En plus, vous continuez de cotiser à la retraite. Votre pension sera donc recalculée au moment de votre départ définitif à la retraite.
Attention : vous devez respecter les conditions suivantes pour bénéficier de ce dispositif.
Pour pouvoir prétendre à la retraite progressive, vous devez :
Exemple :
Gustave est né le 13 février 1957. Il a validé 158 trimestres au lieu des 166 trimestres. Il travaille 35 heures par semaine en tant que manager. Gustave est donc éligible au dispositif de la retraite progressive. Il a fait le choix de travailler 28 heures par semaine.
Attention : vous êtes salarié cadre en forfait-jours, VRP, mandataires sociaux, dirigeants de sociétés commerciales ou artisans taxis affilié à l’assurance volontaire ? Vous ne pouvez pas bénéficier de la retraite progressive. Jusqu’en 2011, les fonctionnaires pouvaient bénéficier d’un dispositif similaire : la cessation progressive d’activité (CPA). Il n’existe plus aujourd’hui.
Pour calculer le montant de la retraite progressive, il faut connaître :
Exemple :
Le montant de la retraite obligatoire de Gustave est estimé à 1 000 euros par mois. Il a décidé de travailler 28 heures par semaine, au lieu de 35 heures. Sa quotité de travail est donc de 80% (28 heures / 35 heures x 100). Par ailleurs, son salaire à 80 % est de 1 500 euros par mois. Le pourcentage de fractionnement à appliquer au montant de sa retraite est de 20% (100 – 80 = 20). Il percevra donc 20% du montant de sa pension de retraite obligatoire, soit 200 euros par mois. Au total, il percevra 1 700 euros par mois, en travaillant à temps partiel.
Vous hésitez entre la retraite progressive et le cumul emploi-retraite ? Lisez notre article : « Retraite progressive ou cumul emploi-retraite : quel est le mieux ? »
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr