"Les pauvres d'aujourd'hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc, pour les plus aisés, un effort, je l'ai dit. Et leur effort permet de récompenser le travail" Une phrase du président qui a fait parler ! Alors a-t-on à faire à un fossé qui se crée entre les générations ou bien à une nouvelle forme de solidarité sociale ? Eclaircissement.
Premièrement, si on veut comparer, il faut que ce soit comparable. Oui, on ne parle pas en termes de salaire, mais en termes de niveau de vie. Sur ce plan oui, les retraités ont un niveau de vie 5% supérieur à l'ensemble des actifs.
Deuxièmement, le chiffre le plus significatif est le rapport entre le niveau de vie moyen des retraités et celui de l'ensemble de la population. Ainsi, selon l’INSEE : « En 2014, ce sont les retraités qui ont le niveau de vie médian le plus élevé avec 20.720 euros » annuel.
Lorsqu’on prend en compte le patrimoine brut, une personne à la retraite disposait en 2013 de 174.000 euros contre 149.000 euros en moyenne pour un actif.
Et oui, c’est logique : la plupart des retraités ont fini de rembourser leur crédit immobilier. Ajoutons à cela les héritages, l'épargne accumulée sur plusieurs années...
Alors les retraités sont-ils de faux privilégiés, ou des nantis qui s’ignorent ?
Ce qui agace surtout les retraités, c’est le manque de dialogue social. Hausse de la CSG, augmentation de la Casa, revalorisation des retraites quasi nulle… bref toutes ces réformes mises en place et promises par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, cela fait beaucoup.
60% des retraités seront concernés par ces réformes, ceux la touchent 1.200 euros par mois minimum.
Les 40% restant gagnant moins de 1.200 euros sont exemptés.
1.200 euros cela ne veut pas dire grand-chose, en effet, comme dit précédemment on ne parle pas en termes de salaire mais de niveau de vie.
La seule réponse à apporter serait à la fois sur les bases d’une solidarité mais également de dialogue social.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr