En juin dernier, vous êtiez 83 % à penser que les régimes spéciaux devaient avoir les mêmes règles que le régime des salariés du privé (Baromètre retraite - simul-retraite.fr - juin 2017). Les fonctionnaires étaient même 58 % à adhérer à ce point de vue.
Cela sera bientôt chose faite si l'on en croit la déclaration d'Emmanuel Macron faite cet été aux agents de la SCNF dont les propos ont été repris dans leur magazine interne.
Ainsi, contre la reprise de la dette de près de 45 milliard d'euros par l'Etat, les régimes spéciaux de retraite des cheminots disparaîtraient dans les dix ans à venir. Pour le moment, même si aucun calendrier n'est annoncé, une loi pour cadrer cette suppression est programmée en 2018.
Un coût exhorbitant pour les français : 3,3 milliards d'euros en 2015 (rapport de la Cour des Comptes)
152 000 agents de la SNCF pour 270 000 retraités. Concrètement, il y a moins de cotisants pour plus de retraités.
Un âge de départ à la retraite à 55 ans et quelques mois en moyenne contre 62 ans pour les salariés du secteur privé (chiffres du rapport du COR, Conseil d'Orientation des Retraites)
2 420 euros, c'est le montant mensuel moyen versé aux assurés des régimes spéciaux tels que la RATP, EDF ou la SNCF, partis à la retraite avec une carrière complète (Rapport de l'organisme d'études et de statistiques du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, la DREES, 2015)
Un dossier explosif qui laisse présager quelques futurs désagréments pour les usagers. Et vous, qu'en pensez-vous ?
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Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr