Tout ce qu'il faut savoir sur la CNRACL

lundi 26 juin 2017

La Caisse nationale de retraites des agents de collectivités locales (CNRACL) gère la retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers. Du profil des assurés à ses perspectives d’avenir, découvrez ce qu’il faut savoir sur cet organisme.


L'histoire de la CNRACL

La Caisse nationale de retraites des agents de collectivités locales (CNRACL), régime spécial de la Sécurité sociale chargé de la retraite obligatoire des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, a été créée en 1945. Gérée par la Caisse des dépôts, elle repose sur le principe de la répartition : les cotisations versées par les assurés servent au paiement des prestations de retraite.

 

Cotisants et pensionnés de la CNRACL : une majorité de femmes

Selon le rapport d'activité de la CNRACL au 31 décembre 2015, publié en avril 2017, la caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers comptait 2,45 millions de cotisants fin décembre 2015 (soit une augmentation de 0,3 % par rapport à l’année précédente). Quelque 61,1 % de ces assurés étaient des agents de collectivités territoriales, et 2/3 étaient des femmes.

De leur côté, les pensionnés étaient au nombre de 1,19 million (+3,4 % par rapport à 2014), dont 53,2 % d’agents territoriaux et près de 72 % de femmes. Une étude de la Caisse des dépôts nous apprend par ailleurs que 11 % des pensionnés de la CNRACL percevaient une pension d’invalidité en 2015, à hauteur de 1 100 € par mois en moyenne.

 

Les objectifs de la CNRACL pour les années à venir

D’après la CNRACL, 2016 a été une année comparable à 2014 et 2015 au regard de l’évolution des effectifs de pensionnés, toujours marquée par « les effets des réformes successives engagées depuis le début des années 2000 ».

Quant à l’année 2017, elle s’annonce importante pour l’avenir de la CNRACL. La caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers s’apprête en effet à rediscuter courant juin sa convention d’objectifs et de gestion l’engageant jusqu’en 2021, afin d’améliorer la qualité de ses relations avec les actifs et les retraités, mais également avec les employeurs publics.

La CNRACL s’est aussi positionnée en faveur des retraités les plus démunis, dans un contexte où le ratio démographique est de plus en plus défavorable pour les personnes âgées. Ainsi, l’organisme a rejoint la politique commune de prévention et de préservation de l’autonomie de la coopération interrégimes en 2015, et prévoit d’aider financièrement les retraités aux très faibles revenus par le biais de son « fonds d’action social » (FAS) dans les années à venir.

 

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