Les trimestres « cotisés » correspondent tout simplement à vos périodes normales d'activité professionnelle, pendant lesquelles vous et votre employeur avez cotisé auprès de la caisse de retraite.
Cela suppose une activité minimale pendant l'année : pour valider au moins un trimestre en 2016, il est ainsi nécessaire d'avoir touché sur l'ensemble de l'année un salaire d'au moins 1450,50 €, que vous ayez perçu cette rémunération sur plusieurs moins ou seulement quelques jours.
Vous devrez avoir perçu le double pour valider deux trimestres (2901 €), et ainsi de suite jusqu'au maximum de quatre trimestres cotisés par an pour un revenu supérieur ou égal à 5802 €.
N'oubliez pas que le montant moyen de votre salaire annuel aura aussi son importance pour déterminer le montant de votre retraite ! Votre pension de base, en effet, va dépendre non seulement du taux atteint (de 37,5 % jusqu'au taux plein de 50 %) mais aussi de vos 25 meilleures années de rémunération.
Les trimestres «assimilés » sont automatiquement validés, sous certaines conditions, au cours de périodes non travaillées. Même en l'absence de cotisation vieillesse, vous pouvez en effet continuer à valider des trimestres en cas d'invalidité, d'incapacité de travail (maladie, accident du travail, maternité...), de période de chômage ou par exemple pour réaliser votre service national. Les stages prolongés de formation professionnelle, ainsi que les interruptions de carrière pour pratiquer un sport à haut niveau, rentrent également dans ce cadre.
Les règles de validation des trimestres assimilés, tout comme leur nombre, varient selon les cas. 200 jours de chômage indemnisé, par exemple, suffisent pour valider quatre trimestres dans l'année (ou 50 jours indemnisés pour un seul trimestre).
Dans tous les cas, ces trimestres assimilés ne peuvent pas être intégrés dans le calcul de vos 25 meilleures années de rémunération.
Les trimestres de majoration sont en quelque sorte des trimestres « bonus », qui viennent s'ajouter aux trimestres cotisés de votre relevé de carrière et peuvent réduire significativement la durée d'assurance nécessaire pour bénéficier du taux plein.
La majoration pour enfant est la plus connue, et donne droit à quatre trimestres pour la grossesse et l'accouchement (pour la mère) et à quatre trimestres supplémentaires pour l'éducation. Pour tous les enfants nés à partir de 2010, cette majoration de quatre trimestres pour éducation doit être répartie à l'amiable entre le père et la mère après le quatrième anniversaire de l'enfant.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr