Les grands assureurs sont les premiers à s’être lancés sur le marché de l’assurance-vie. Ils restent donc l’interlocuteur naturel et incontournable en la matière aux yeux d’un grand nombre d’épargnants. Les contrats commercialisés par les assurances ont souvent la particularité de présenter un historique étendu, ce qui offre une meilleure visibilité pour un investissement à long terme.
Les fonds disponibles, que ce soit en monosupport ou en multisupport, sont nombreux. Ils permettent de répartir sans difficulté le capital entre des fonds obligataires, des valeurs mobilières plus dynamiques ou encore des parts de SCPI. Les contrats d’assurance-vie des assureurs vous seront proposés soit par un conseiller salarié, soit par l’un des agents généraux partenaires de la compagnie.
Les assurances-vie distribuées par les grands réseaux bancaires se distinguent habituellement par une structure plus simple, qui se limite à un nombre restreint de fonds d’investissement conçus pour une clientèle généraliste.
Les unités de compte, en particulier, privilégient des fonds déjà proposés par la banque en investissement direct, comme des SICAV ou des FCP. L’avantage majeur pour l’épargnant consiste à garder le même interlocuteur pour l’intégralité de ses placements financiers.
Il est recommandé cependant de comparer les formules de plusieurs banques dans la mesure où les frais liés au contrat peuvent varier de façon considérable. Les contrats les plus performants et les moins coûteux sont généralement proposés par les banques 100% en ligne, qui ont moins de coûts fixes à supporter.
Un courtier en assurance dispose d’un important pouvoir de négociation auprès de ses assureurs partenaires, ce qui lui permet d’obtenir pour son client des contrats performants et à la carte. Les compagnies leur réservent en effet une catégorie spéciale de contrats dits en « multi-gestion » ou à « architecture ouverte », qui peuvent mêler des fonds administrés par différentes sociétés de gestion.
Le conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) ou conseiller en investissements financiers (CIF), quant à lui, ne se contente pas de sélectionner les meilleurs supports pour son client mais l’accompagne ensuite au quotidien pour toutes les décisions délicates (arbitrages, rachats). Son conseil peut se révéler précieux pour optimiser la gestion de votre capital et limiter le frottement fiscal.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr