Focus sur l’assurance-vie, l’épargne préférée des Français

vendredi 16 septembre 2016

Les enquêtes successives le démontrent : l’assurance-vie, grâce à ses avantages fiscaux et à la diversité des placements qu’elle propose, demeure la solution privilégiée par une majorité de Français pour se préparer une retraite plus confortable !

 

Un produit plébiscité par plus 1/3 des foyers

L’assurance-vie continue à prendre de l’ampleur et à imposer sa marque dans le patrimoine personnel des Français. Une enquête réalisée par l’Insee dévoile que 36,5 % des foyers avaient souscrit au moins un contrat en 2015.

Les détenteurs d’assurance-vie, à titre de comparaison, ne représentaient encore que 26,2 % des foyers en 2004 ! Ces chiffres sont certes encore loin du taux de détention du livret A, qui s’établissait quant à lui à 75,8 % au début de l’année 2015.

L’assurance-vie continue par ailleurs à occuper la seconde place derrière le placement retraite favori des Français, qui n’est autre que la pierre : la même enquête de l’Insee révèle que 62,7 % des ménages ont déjà investi dans l’immobilier, la plupart pour le seul achat de leur résidence principale.

 

L’assurance-vie : une tirelire de plus en plus garnie et diversifiée

Les Français sont moins nombreux à détenir une assurance-vie qu’un livret A, mais privilégient évidemment la première lorsqu’il s’agit d’épargner de fortes sommes d’argent et de se préparer un complément de revenu pour la retraite.

Selon les derniers chiffres de la fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), les assureurs ont ainsi enregistré une collecte nette positive de 11 milliards d’euros au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, ce qui porte l’encours global des assurances-vie au-delà de 1 600 milliards d’euros : une première historique.

 

Une enveloppe idéale pour déterminer le bon niveau de risque

Les épargnants continuent à accorder leur confiance à l’assurance-vie malgré la baisse de rendement des fonds en euros : 2,25 % en moyenne en 2015, contre encore 4,4 % dix ans plus tôt.

La préservation d’un bon taux de rendement pour l’épargne accumulée passe en effet, aujourd’hui, par l’allocation d’un montant significatif du capital en « unités de compte », investies dans les marchés financiers.

Les Français privilégient l’enveloppe de l’assurance-vie pour ces placements plus spéculatifs, par opposition à la détention d’actions en direct (via un plan d’épargne en actions ou un compte-titres ordinaires), qui ne concernait qu’à peine 16,5 % de la population l’année dernière.

 


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