SCPI, le bon plan pour son épargne ? Les 3 critères pour choisir

lundi 20 juillet 2015

Moins volatiles que les placements purement financiers, plus performantes que les livrets d’épargne, moins contraignantes que l’achat immobilier en direct, les parts de SCPI semblent cumuler tous les avantages. Que faut-il savoir à leur sujet ?


Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Les SCPI, ou « sociétés civiles de placement immobilier », détiennent un parc immobilier essentiellement composé de bureaux, de commerces et (parfois) de logements résidentiels. Un épargnant peut acheter des parts d’une SCPI et devenir ainsi l’un des associés de la SCPI : il recevra ensuite chaque trimestre une partie des loyers et des autres revenus (plus-value à la revente de l’immeuble, par exemple) générés par ce patrimoine.

Les revenus perçus d’une SCPI sont imposés comme des revenus fonciers classiques. Cet investissement génère le paiement de frais de souscription assez élevés qui se situent entre 5 et 10 % du prix de la part, puis des frais de gestion généralement compris entre 3 et 5 % par an. Il doit donc être amorti sur au moins huit à dix ans.

Un avantage majeur

Bien loin des contraintes liées à la propriété d’un bien immobilier locatif, le détenteur de parts de SCPI ne doit s’occuper de rien, et se contente de percevoir son revenu trimestriel avec la même simplicité que le dividende d’un titre boursier. Le patrimoine de la SCPI étant large et diversifié, le risque pour l’épargnant est également dilué de manière plus confortable. Les parts sont aussi plus liquides, puisqu’elles pourront être revendues assez facilement sur le marché secondaire.

Les SCPI, dans le contexte actuel, proposent un excellent rapport risque/rendement. En 2014, le « taux de distribution sur valeur de marché », c’est-à-dire le rendement global des principales SCPI du marché a oscillé entre 4,8 et 6 %.

Comment choisir la bonne SCPI ?

La sélection de la bonne SCPI doit se fonder sur plusieurs critères, dont bien sûr l’historique du rendement et de la valorisation de la part au cours des cinq ou dix dernières années.

Au-delà, il est important d’examiner le taux d’occupation des biens détenus par la société : le seuil symbolique de 95 % est généralement considéré comme le minimum acceptable pour un investisseur avisé.

Pour conclure, cet investissement sera à retenir selon votre stratégie personnelle : certaines SCPI visent le rendement pur, tandis que d’autres se spécialisent dans l’immobilier défiscalisé (Duflot, Pinel…) ou l’achat-revente.

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