Si le décalage de l’âge légal de 62 ans à 64 ans fait l’objet de toutes les attentions, il pose tout de même la question sensible de l’emploi des seniors.
Comment faire pour poursuivre son activité professionnelle, pour trouver ou conserver un emploi ? Comment les dispositifs d’atterrissage en douceur peuvent-ils aider ?
Si les actifs proches de la retraite sont ceux qui prennent en charge l’effort demandé de la réforme, via le report de leur âge de départ, l’enjeu de leur employabilité entre 60 et 64 demeure important.
C’est en effet un enjeu important résultant du décalage de l’âge de départ. Et pour cause, le taux d’emploi des seniors 60-64 ans est plus bas que la moyenne européenne (33% contre 46%),et si l’emploi des seniors est moins marqué par le chômage que les autres catégories d’âge, la perte d’un emploi peut se révéler comme une étape difficile à surmonter.
Alors, comment aider les 55-64 ans après le recul de l’âge légal à 64 ans ?
C’est un axe de la réforme que l’exécutif entend favoriser. La transition emploi-retraite permet aux assurés de simplifier leur départ à la retraite. En commençant à profiter de sa pension, tout en réduisant son activité professionnelle, les assurés éligibles peuvent s’éviter d’arrêter du jour au lendemain leur activité professionnelle. Un passage qui peut être perçu comme brutal pour certains assurés.
Les deux principaux mécanismes d’atterrissage en douceur seront optimisés pour profiter à davantage d’assurés :
Peu de nouveautés. Ces deux mesures faisaient partie du projet de réforme présenté par Edouard Philippe en décembre 2019.
Le projet de loi du gouvernement prévoit de revoir les règles d’indemnisation du chômage pour assurer le caractère incitatif de l’emploi senior. Le rapport étudie l’option de pouvoir cumuler le salaire et l’allocation chômage en cas de reprise d’activité. Ces options devront faire l’objet de concertations entre partenaires sociaux.
Rien n’est prévu pour le moment, mais le rapport montre que des options non conventionnelles peuvent être mises à l’étude.
Un système proche des quotas serait étudié pour récompenser/sanctionner les entreprises selon leur politique d’emploi des seniors (adaptée aux différentes branches professionnelles).
“Un index seniors sera créé pour exiger davantage de transparence de la part des employeurs, valoriser les bonnes pratiques et identifier les mauvaises”.
Une sanction serait appliquée en cas d’absence de présentation des indicateurs “pour les entreprises de plus de 1000 salariés dès 2023”.
“L’emploi des seniors deviendra un objet obligatoire de la négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) dans l’entreprise en s’appuyant sur les indicateurs de l’index”.
Ce sujet portant sur le dialogue social est intéressant, et demandera un peu de pratique pour suivre ses résultats sur l’emploi senior.
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Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr
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