5,5 millions de salariés ont bénéficié de la "prime Macron" entre fin 2018 et début 2019.
La prime est reconduite en cette fin d'année 2019, mais sous une condition !
Pourrez-vous profiter de cette prime pouvant aller jusqu'à 1 000 € ?
Suite à la crise des "gilets jaunes" fin 2018, le Président avait annoncé la mise en place de mesures d'urgences économiques et sociales.
Parmi ces mesures d'urgences, il y a la prime exceptionnelle défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, dite "prime Macron".
Que contient la "prime Macron" ?
La prime est exonérée d'impôt sur le revenu et de toute cotisation sociale, dans la limite de 1 000 €. Le montant brut serait donc le même que le montant net encaissé par le salarié. L'exonération a pour but principal de favoriser le pouvoir d'achat des salariés aux revenus les plus modestes.
Pour en bénéficier, chaque salarié devra justifier de gagner moins de 3 fois le SMIC, soit 3 606 € net par mois.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2020 (PLFSS 2020) prévoit une nouvelle condition d'éligibilité de la "prime Macron": les entreprises devront mettre en place un accord d'intéressement d'au moins un an pour verser cette prime exceptionnelle.
Cette disposition complexifie l'allocation de la prime Macron, notamment pour les PME avec peu de salariés. Le gouvernement promet cependant que "des dispositifs d'aide à la rédaction d'accords d'intéressement seront déployés, afin que cette condition ne soit pas un obstacle au versement de la prime dans les petites entreprises".
La prime devra être versée avant la date limite, fixée au 30 juin 2020.
"Je préfère un dispositif durable, qui permet à tous les salariés que, quand l'entreprise va bien, sans décision du chef d'entreprise, ils soient associés aux résultats de l'entreprise. Plutôt qu'une prime qui une année va être là, et une autre année non."
Bruno Le Maire - ministre de l'Économie
A noter
"En attendant, la prime exceptionnelle, exonérée d'impôts et de cotisations, a eu du succès aussi bien dans les grandes que dans les petites entreprises. 40 % du montant total versé l'a été dans les PME de moins de 50 salariés".
Jean-Paul Chapel - journaliste à France Télévisions.
