Le 27 mai dernier, lors de la précédente négociation, le Medef avait durci sa position. Il était hors de question de revenir sur l’abattement applicable aux retraites complémentaires pour les salariés partant avant 67 ans. Pour les salariés prenant leur retraite à 62 ans, la décote devait atteindre 40% la première année, 30% à 63 ans, 18% à 64 ans pour n’être que plus que de 2% à 65 ans et de 1% à 66 ans.
Face à l’opposition unanime des autres syndicats, le patronat s’apprête à « revoir sa copie ». Les propositions concrètes du patronat leur seront effectivement adressées vendredi. A en croire les premières tendances, la décote provisoire appliquée à 62% ne serait plus de 40% mais de 30%, suivie de 20% à 63 ans et 10% à 64 ans. Enfin, elle disparaîtrait totalement à 65 ans au lieu de 67 ans.
Le patronat risque de revenir sur une autre de ses propositions phares : la réversion à 55% de la pension du conjoint décédé. Actuellement à 60%, il ne serait plus question de raboter la réversion à 55%.
S’il y a bien une chose sur laquelle le Medef ne semble pas revenir, c’est la hausse des cotisations demandées par les syndicats. En effet, d’après Philippe Pihet, le négociateur de FO, « le Medef fait peser tous les efforts sur les retraités et les salariés, il faudra une contribution de tout le monde, y compris de la part des entreprises, via une augmentation de la cotisation ». Et vous craignez-vous cette future réforme ?
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr